Premier cycle de conférences du Cercle Georges Dupuis
Par François BRUNET, Raphaël LEONETTI et Guillaume du PUY-MONTBRUN :: Colloques
De nombreux hommages ont déjà été rendus au Professeur Georges Dupuis : des discours, des mélanges, un prix de thèse, et ceux qui furent ses élèves honorent son enseignement du droit et son souci de pédagogie à travers leurs cours et leurs manuels. C’est aujourd’hui le tour d’une génération d’étudiants n’ayant pas ou peu connu cette figure tutélaire de servir son souvenir et de promouvoir dans son sillage, la réflexion sur la Question juridique (« notez la majuscule », dirait Pierre Legendre), et son enseignement.
Dans ce but, et à l’initiative de doctorants en droit de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a été fondé le Cercle Georges Dupuis. Groupe d’étude et de réflexion sur le droit, ce Cercle favorisera notamment l’accès à la pensée d’auteurs contemporains dans le cadre de cycles annuels de conférences.
C’est autour d’un thème intitulé « Être juriste ? » que nous avons souhaité organiser les premières manifestations du Cercle Georges Dupuis. Avec le soutien du Centre d’Etudes et de Recherche en Administration Publique (CERAP) de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, ce cycle accueillera les contributions des professeurs Jacques Caillosse (Université de Paris II Panthéon-Assas), Etienne Picard (Université de Paris I Panthéon-Sorbonne) et Pierre Legendre (Université de Paris I Panthéon-Sorbonne).
M. Jacques Caillosse nous fera l’honneur d’une conférence intitulée :
« Le pouvoir du juriste? »
qui se tiendra le jeudi 2 avril 2009 de 18h à 20h, en l’amphithéâtre Georges-Dupuis du Centre d’études historiques et juridiques de la Sorbonne – 9, rue Malher, Paris 4e.
L’entrée est libre et gratuite mais nécessite une inscription préalable à l’adresse suivante : etrejuriste@cerclegeorgesdupuis.com.
Vous trouverez plus d’informations dans le fichier ci-joint et à l’adresse suivante: http://www.cerclegeorgesdupuis.com.
Nous espérons que cette rencontre réunira le plus grand nombre des juristes, de tous horizons, prêts à travailler avec nous à cette question fondamentale.
Commentaires
Superbe initiative !
En tant qu’ancien élève, je ne peux qu’adhérer à cette initiative! Très bon professeur et pédagogue qui mérite cet honneur!
L’initiative est bonne quoique le personnage m’est totalement inconnu. Il semble avoir de la presence dans son domaine. Ceci dit vous parlez de cercle et j’entends cellule corporatiste ! Evidemment il s’agit là d’un domaine bien précis et particulier mais est il alors ouvert et accessible à tous ? Où faut il faire parti de la maison ? NB C’était une petite parenthese, juste une parenthese.
Merci Sophie pour vos encouragements. Ainsi que vous avez pu le lire dans ce bref billet, nous essayons d’assurer la plus large diffusion de ce cycle de conférences. Nous souhaitons que des juristes de tous horizons puissent y participer, et venir échanger avec nous sur la figure du Juriste, les représentations du Droit, … . J’espère sincèrement que nous pourrons vous compter parmi nous le 2 avril. Il ne vous reste donc plus qu’à vous inscrire, à l’adresse électronique indiquée !
Merci pour l’invitation Raphaël mais je n’y serais pas. Ceci dit je vous souhaite à vous et à votre équipe une conférence enrichie et enrichissante. Je vous espère aussi la présence d’un public large pour que vous ayez un débat peut être plus animé. A une prochaine conférence qui sait!
Nous vous informons que les inscriptions sont ouvertes pour les conférences du professeur Etienne Picard ("Le devoir du Juriste?", le 7 mai) et du professeur Pierre Legendre ("Juriste, qui es-tu? Libres propos sur la généalogie du droit", le 11 mai). Renseignements sur le site du Cercle.
J’ai pu assister à la première conférence (quoique arrivé un peu de retard malheureusement)
cela m’a rappelé mes bons vieux cours de Droit, avec un bon degré en plus de pure théorie (extrèmement appréciable) par rapport à mes dernières années de cours (DESS notamment)
et j’ai particulièrement la conclusion (ou ce que j’ai compris comme tel) : il faut penser en tant que juriste et conserver cette liberté de penser, sans que d’autres considérations, économiques notamment, guident -voire pervertissent, si l’on prend le sens péjoratif du terme guider- cette pensée…
C’est en tout cas ce que j’ai retenu…
Ah, vraiment, cela fait du bien d’entendre cela (même en entreprise je crois possible de défendre cela…)
Merci à tous pour ces conférences
Merci pour ce commentaire encourageant. Ce qui fait du bien c’est de voir qu’en entreprise aussi il y a des juristes pour croire en la spécificité du discours juridique et en la fonction instituante du Droit.
A suivre donc…
Toutes mes félicitations aux organisateurs de cette très belle conférence qui en annonce d’autres. La description par le Professeur Caillosse quelque peu pessimiste, et néanmoins réaliste, du déclin voir de l’inexistence du pouvoir de la doctrine universitaire du droit administratif face à l’omniprésence de la pensée du Conseil d’Etat trouvera très certainement un écho avec les futures interventions des Professeurs Picard et Legendre dans le cadre des conférences du cercle Georges Dupuis, mais également au colloque de l’AFDA qui se tiendra en juin à Montpellier sur le thème de "la doctrine"
Toutes mes félicitations aux organisateurs de cette très belle conférence qui en annonce d’autres. La description par le Professeur Caillosse quelque peu pessimiste, et néanmoins réaliste, du déclin voir de l’inexistence du pouvoir de la doctrine universitaire du droit administratif face à l’omniprésence de la pensée du Conseil d’Etat trouvera très certainement un écho avec les futures interventions des Professeurs Picard et Legendre dans le cadre des conférences du cercle Georges Dupuis, mais également au colloque de l’AFDA qui se tiendra en juin à Montpellier sur le thème de "la doctrine"
J’ai suivi les cours de droit administratif de Georges Dupuy, ceux de 2 ème année à l’Université de Paris I Tolbiac en 1985. Je me souviens de son éloquence, arrivant les mains dans les poches et éclairant pendant deux heures l’amphithéâtre d’une diction régulière, d’une réflexion profonde sur la notion de puissance publique et les institutions administratives, captivant l’auditoire, citant la doctrine de droit public et ses auteurs illustres (Vedel, Rivero et autres), nous faisant découvrir une matière de prime abord quelque peu ardue. Une aura de grand Professeur…
Un grand Monsieur que j’eus comme prof de droit administratif un peu avant 1970.
55 ans après,J’ai retenu et j’utilise sa phrase: Quand vous avez terminé votre dissertation juridique, posez vous 3 questions:
La 1 ère : Ai -je tout dit?
La 2 ème: N’ai-je rien dit d’inexact?
La 3 ème: N’ai-je rien dit de trop…en précisant que là se trouvait la plus difficile!
RIP.