Le blog Droit administratif

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22 12 2005

Etre publiciste et réussir le CRFPA

Depuis la réforme entrée en vigueur cette année, il est devenu plus facile pour un publiciste de réussir l’examen d’entrée au Centre régional de formation professionnelle des avocats. Je vous propose quelques conseils pour choisir vos matières et bien les préparer. J’ai veillé, en vous recommandant des ouvrages, à la préservation de votre porte-monnaie.

Notez bien qu’il existe deux matières de spécialité qui intéressent les publicistes : le droit administratif général et le droit public des activités économiques. On peut ajouter à celles-ci le droit communautaire. Chaque candidat doit passer deux matières de spécialité : l’une à l’écrit (coefficient 3), l’autre à l’oral (coefficient 2). J’ai choisi de vous proposer DAG à l’écrit et DPAE à l’oral.

I – A l’écrit

La note de synthèse (coefficient 2) : Les notes de synthèse sont plus souvent réalisées par les étudiants publicistes que par les privatistes durant leurs études. En effet, cette épreuve existe dans de nombreux concours administratifs. Cependant, les dossiers présentés au CRFPA portent quasi exclusivement sur des sujets de droit privé. Cela est à la fois un avantage (pas de risque d’en dire plus que le dossier) et un inconvénient (risque d’incompréhensions). L’épreuve de note de synthèse nécessite un minimum de préparation. Il est donc conseillé de composer à l’IEJ durant l’année de préparation. Sinon, différents ouvrages offrent des conseils et des exercices (voir ici et là).

Le droit des obligations (coefficient 1) : L’épreuve de droit des obligations peut prendre la forme d’un commentaire d’arrêt, d’un cas pratique ou d’une dissertation. Le programme est celui de deuxième année de licence (ou DEUG2). Pour réviser, je vous conseille très vivement l’ouvrage d’Alain Bénabent qui couvre tout le programme et est assez pédagogique. Un code civil vous sera également nécessaire (la nouvelle édition sort habituellement quelques jours avant l’examen).

Le contentieux administratif (coefficient 1) : Comme l’épreuve de droit des obligations, elle peut prendre la forme d’un commentaire d’arrêt, d’un cas pratique ou d’une dissertation. La lecture d’un bon manuel de contentieux suffit (par exemple, l’ouvrage de M. Hugues Le Berre). Il est toutefois nécessaire de compléter ces informations par les quelques modifications du code de justice administrative intervenues par la suite. Pour le jour de l’examen, le code administratif Dalloz contient le CJA.

Le droit administratif (coefficient 2) : L’épreuve de droit administratif est une épreuve pratique (c’est-à-dire un commentaire d’arrêt ou un cas pratique). Pour les révisions, je vous conseille le manuel de Pierre-Laurent Frier, associé à la lecture hebdomadaire de l’AJDA. L’épreuve donne très souvent lieu à des questions de responsabilité et de police administratives. D’où la nécessité de creuser un peu plus ces matières avec cet ouvrage et celui-ci. En outre, il faudra également acheter un code administratif Dalloz 2006, qui regroupe notamment la Constitution, le code des marchés publics, le code de justice administrative et bien d’autres textes (la publication d’une nouvelle édition n’est pas prévue avant le prochain examen).

Vous le voyez, il est possible de « jouer » la moitié de ses points (3/6) sur des matières de droit public à l’écrit.

II – L’oral

Le grand oral (coefficient 3) : Plus de la moitié du programme de libertés publiques est constitué par du droit public. Je vous recommande personnellement l’ouvrage de Serge Guinchard, agréable à lire et balayant l’intégralité du programme. Il est nécessaire d’y ajouter une lecture quotidienne du Monde. Les publicistes devront évidemment axer leurs révisions sur le droit privé (bioéthique, droit pénal, procédure pénale,…). Pour le jour de l’oral, je vous conseille le recueil de texte du Professeur Oberdorff, qui doit être complété par différents codes (code pénal, code de procédure pénale, NCPC, code civil et code administratif).

Le droit public des activités économiques (coefficient 2) : Seule autre matière de spécialité en droit public, le droit public des activités économiques couvre un champ très large (marchés publics, contrats administratifs spéciaux, concurrence et action publique, droit communautaire matériel,…). Je n’ai pas connaissance d’un ouvrage récent couvrant l’intégralité du programme (merci de bien vouloir me le signaler).

L’épreuve de langues (coefficient 1) : Les modalités de l’oral de langues différent d’un IEJ à l’autre. Il s’agit généralement d’une pure épreuve de discussion ou d’un commentaire de texte, habituellement sans rapport avec le droit. Si vous passez l’anglais, je vous recommande les podcasts du Center for Educational Development de Los Angeles : English through stories, English as a second language et TOEFL Podcast. Il est possible de s’y abonner directement sur iTunes. En tout état de cause, le droit administratif (administrative law) n’est pas d’un grand secours en cette matière.

La procédure communautaire et européenne (coefficient 1) : La procédure communautaire et européenne constitue indéniablement l’oral de procédure destiné aux publicistes. Notamment, la procédure communautaire présente nombre de similitudes avec le contentieux administratif. Le manuel de M. Renout couvre l’intégralité du programme et même au-delà. Pour le jour de l’examen, vous pouvez vous procurer les traités communautaires publiés par la Documentation française.

Les finances publiques (coefficient 1) : Là encore, il s’agit de l’option du publiciste. Ayant été dispensé de cette matière, je n’ai aucun conseil particulier à vous donner pour les révisions. Le publiciste peut donc se trouver encore plus à l’aise à l’oral qu’à l’écrit.

Commentaires

rosy007 dit :

Erratum!

"Vous le voyez, il est possible de « jouer » plus de la moitié de ses points (4/7e) sur des matières de droit public à l’écrit

Malheureusement ce propos n’est plus d’actualité puisque l’art 6 de l’arrêté du 11 septembre 2003 (fixant le programme et les modalités de l’examen d’accès au centre régional de formation professionnelle d’avocats) énonce que les 3 épreuves écrites sont dotées d’un coefficient de 2.

Conclusions: ne pas donner plus d’importance à certaines matières écrites plutôt qu’à d’autres. A bon entendeur…

Cordialement.
Rosy007.

François dit :

Rosy007 :

Merci de ce rectificatif. L’épreuve de droit administratif est bien sur 2 points et non 3. Je modifie, en conséquence, mon billet.

Cela étant dit, la moitié des points de l’écrit peut être attribuée à des épreuves de droit public. Ce qui n’est, bien sûr, pas une raison pour ne pas travailler la note de synthèse et le droit des obligations…

editeur dit :

le Lamy Droit public des affaires, vous connaissez ?
Certes, 2000 pages, pour bosser un examen..

François dit :

Le Lamy Droit public des affaires (http://www.amazon.fr/exec/obidos... est une bible pour moi.

C’est un ouvrage de référénce même pour les étudiants, qui pourront très utilement s’y référer pour effectuer des recherches (pour bachoter, c’est trop volumineux).

Orianne dit :

bonjour!
juste une petite question dont je n’ai pas encore trouvé la réponse. ça va sembler bête (mais je suis arrivée au droit sur le tard et par des chemins détournés). voilà, je passe le concours en octobre et il me semble qu’ona le droit d’avoir un code. Oui mais quelle marque??? Dalloz ou pas Dalloz? J’ai beau chercher, je ne trouve pas la réponse.
Merci beaucoup

François dit :

Orianne :

Peu importe la marque. L’essentiel est qu’il soit annoté, mais pas commenté (pas de Litec orange ou de Megacode Dalloz). Néanmois, il préférable de se renseigner directement auprès de son IEJ, certains intérprétant les textes différemment.

henry dit :

Bonjour,

Pensez-vous que je peux préparer le CRFPA alors que je ne dispose que d’un Master 1 droit public

sera-t-il possible pour moi d’effectuer un master 2 APRES la formation au CRFPA ou au contraire est-ce un handicap majeur d’intégrer le CRFPA en ne disposant que d’un master 1?

merci pour votre réponse!

Steph dit :

Bonjour Henry,

Dans le cadre de la formation, il est prévu que ton PPI peut consister en un master 2; ceci présente donc l’avantage de poursuivre un M2 tout en étant à l’EFB.

Rien ne t’empêche par la suite de te présenter à d’autres M2, après la formation d’avocat.

Isabelle dit :

Bonjour,

J’ai entendu dire que la prepa privée en plus de l’IEJ était quasi indispensable pour réussir?

Qu’en pensez-vous?

Aurore dit :

Bonjour,

Je prépare actuellement le CRFPA, et j’ai pris une prépa.

La prépa est-elle quasiment indispensable pour réussir ? Cela dépend surtout de toi, ta méthode et ta capacité de travail.

Si tu es capable de ne pas te noyer dans des révisions (autrement dit, te dire "je dois savoir tout le Terré en obligation et tout le Chapus tome I, II et III" et te rendre compte à la fin que tu n’as balayé qu’un petit bout de programme -mais à fond-… ), de travailler à peu près régulièrement, de ne pas te laisser rongée par des questions existentielles (tout le monde est meilleur que moi, je n’ai aucune chance car je n’ai pas pris de prépa etc.), à mon avis, la prépa est inutile.

Dans mon cas, la prépa me permet de lutter contre mes défauts habituels, de me sentir moins "seule" (parce que normalement, août, c’est plutôt le temps des vacances…), d’approfondir certains points que je n’aurais pas su approfondir seule (en droit civil : la prof du Pré-barreau Grare-Didier est impressionnante de clarté : elle sait nous indiquer toutes les erreurs que l’on fait habituellement, et elle explique très bien les enjeux de chaque arrêt… elle est brillante), de me faire une belle synthèse pour une matière d’oral que je n’ai jamais suivie à la fac (le droit patrimonial, cela m’économise pas mal de temps), et de m’entraîner jusqu’au bout à la note de synthèse.

Mais par exemple, pour ma matière de spécialité (donc DA et PAC), les cours ne servent pas à grand chose, mais c’était compris dans la formule que j’ai choisie.

Cela serait à refaire, je reprendrai une prépa car la grande vertu de la prépa est de rassurer.

Inconvénient majeur: la prépa coûte assez cher. J’aurais dû travailler un mois, à temps plein, dans un boulot qui ne m’aurait pas plu, je n’aurais pas fait de prépa et j’aurais préféré économiser mon argent et m’y prendre plus tôt pour réviser l’examen d’entrée à l’EFB, toute seule. J’avoue que je ne me suis pas trop posée la question du coût de la prépa car j’ai bossé toute l’année dans un endroit très chouette, avec des gens adorables, et que j’avais donc un peu d’argent d’avance que j’avais gagné presque en m’amusant.

Aurore

nolwenn dit :

Bonjour,
Je suis en master 1 droit privé, droit pénal et je souhaite préparer le concours d’avocat l’année prochaine. Le seul problème est que j’aime le droit public aussi et je me demande si je n’ai pas fait une erreur en prenant le master 1 de droit privé, ayant fait cde choix pour que le concours d’avocat me paraisse plus abordable!!
Je prévois donc de faire à nouveau un master 1 droit public pendant que je prépare le concours au lieu de demander un master 2 droit privé. Au moins, j’aurais 2 master 1 et en quelque sorte 2 spécialités car je ne sais dans quel domaine me spécialiser. J’aurais aimé savoir ce que vous en pensez car je ne veux pas faire d’erreur. Merci bien

@ Nolwenn :

Faites un Master 2, en pénal ou en public.

ND dit :

Droit public des affaires :
Prix : EUR 520,17 LIVRAISON GRATUITE.

Pas assez cher, mon fils..

Flb dit :

En effet les prix sont exhorbitants, il faut considerer ça comme un investissement!

A consulter en bibliothèque évidemment…

ND dit :

On a le droit de faire comme nolwenn plusieurs Master I ?

Les "on" du gui dit :

@ ND

Dès lors que vous êtes titulaire d’une licence de droit, vous pouvez faire tous les masters – 1 – que vous voulez. Le temps est votre seul obstacle…
Mais l’entrée en M2 est quant à elle soumise à des procédures de sélection des étudiants.

lili dit :

Bonjour,
Je voulais avoir un conseil. Afin de se préparer au mieux au CRFPA, est- il préférable de faire un M1 droit public général ou le M1 droit public des affaires+ DJCE (soit l’ex Magistère) à Lyon 3??
Merci de vos réponses!
Cordialement

Aurore dit :

A mon avis, c’est du pareil au meme. Cela dépend surtout des matières que vous prendrez au CRFPA. Dans tous les cas, c’est surtout du bachottage et il n’est pas forcément intéressant d’orienter son cursus antérieur en fonction du CRFPA.

Selon moi, il est plus profitable pour la vie professionnelle de faire le m1 droit pub des aff + DJCE….

@ Lili :

Je m’associe entièrement aux remarques d’Aurore.

Pierre dit :

Bonjour,

J’abonde dans le sens d’Aurore, lorsqu’elle souligne que les écoles privées de préparation à l’examen d’entrée à l’EFB ont le mérite de rassurer, moyennant, il faut le rappeler, un coût élevé.

La note de synthèse, en particulier, est aux antipodes des exercices pratiqués en Faculté de droit. Il faut être concis tout en restant intelligible, alors que pendant leur cursus universitaire, on demande aux étudiants d’être exhaustifs.

En outre, les enseignants rappellent utilement que cet examen est avant tout pratique et qu’il convient d’éviter de verser dans la théorie et de citer la doctrine, sauf sous la forme "Selon certains auteurs…" et encore, de façon modérée.

Le savoir-écrire et le savoir-dire, autrement dit, les qualités rédactionnelles et l’éloquence, sont particulièrement attendus par les examinateurs, même s’il ne s’agit pas de plaider.

S’agissant du deuxième point, je m’en suis rendu compte au grand oral : mon exposé était, selon le public, "bon voire très bon" mais la discussion un grossier échec, car je n’ai pas pu répondre aux questions du jury, qui ne portaient que sur du droit civil. Par ailleurs, dans mon exposé manquait un certain nombre d’informations importantes, que soit j’ignorais soit j’avais oubliées. Ma note était pourtant très satisfaisante mais je considère qu’elle reflète la forme et moins le fond.

En ce qui concerne le rapport des publicistes à l’examen d’entrée, il est clair que nous avons de meilleures chances de réussir aujourd’hui qu’avant la réforme. Nombre d’entre nous avaient renoncé, avant 2005, à faire le grand écart entre le droit patrimonial, le droit des sociétés et le droit administratif pour ne prendre l’exemple que de ces matières.

Et cette réforme, à y regarder de plus près, est globale : en donnant la possibilité à des juristes, disposant d’une expérience de huit ans dans une activité juridique, de ne plus passer l’examen d’entrée et d’accéder directement à la formation dispensée en CRFPA, on cherche à ouvrir de nouveaux horizons au métier d’avocat, notamment en matière de conseil dans le prolongement de la fusion de 1991 des professions d’avocat et de conseil, ce qui se traduit par l’arrivée dans les prétoires de nouvelles têtes, autrement façonnées et configurées que la majorité des étudiants qui réussissent l’examen immédiatement après leurs études.

De ce point de vue, il est à mon sens évident qu’un avocat dit de droit public, qui a passé plusieurs années au sein de l’Administration, ne parlera ni n’appliquera le droit public de la même façon qu’un confrère sans autre expérience que celle du Barreau.

Ce qui est vrai du droit public, l’est également d’autres disciplines : il est plus aisé de conseiller en droit du travail quand on est passé par un service de ressources humaines. Et que dire de ceux qui, fiscalistes, étaient fonctionnaires de l’Administration des Impôts !

Dans chaque cas, l’avocat parle le même langage et connaît les contraintes propres à l’exercice des métiers qu’il conseille. Il gagne en crédibilité, ce qui est grandement utile pour "avancer dans un monde de droit". Ce slogan a été lancé par la Conférence nationale des Barreaux en… 2004. Quelle coïncidence ! Le slogan qui précède la réforme ! Belle orchestration !

S’agissant du droit public, il suffit de songer aux 100 milliards d’euros annuels dépensés par les personnes publiques en marchés publics, sans parler des contrats complexes, aux centaines de milliers de fonctionnaires, aux 36 000 communes, aux quelques 300 000 acheteurs publics, aux innombrables contentieux auxquels font face les personnes publiques (la judiciarisation de la vie les affecte de plein fouet) pour comprendre l’importance du droit public et le rôle que seront amenés à jouer les avocats spécialisés.

Ce faisant, et Aurore a bien raison de l’écrire, une double formation en droit privé ne doit pas être négligée : les procédures collectives, les voies civiles d’exécution, les sûretés… sont incontournables. J’ai personnellement passé deux masters 1, en droit public et droit privé mais je pense que j’aurais dû préparer un master 1 en droit des affaires qui m’aurait été plus utile.

Enfin, petite remarque sur le Lamy "droit public des affaires" : c’est effectivement un très bon ouvrage mais en ce qui concerne les marchés publics, il est nettement moins bon que l’ouvrage de référence en la matière, "Le droit des marchés publics", édité par Le Moniteur et largement utilisé par les praticiens des bureaux des marchés.

PACiste dit :

Bonjour à toutes et tous,
Je vous en prie fuyez la PAC à la sorbonne!

Mardi sont tombés les résultats de Paris 1.
Résultat ajourné!

Mais au delà de la déception c’est avant tout la révolte et l’injustice qui m’animent.
1,5/20 en PAC!!! Quand bien même l’arrêt n’aurait pas été compris, cette note proche du 0 est tout simplement scandaleuse.
Des étudiants de procédure pénale ayant rédigé une introduction UNIQUEMENT ont récolté un 2,5.

EN outre, ma note n’est pas un phénomène isolé puisque seul 1 étudiant a obtenu plus que la moyenne (88 inscrits en PAC à Paris 1)!!!!!!

De fait, je m’interroge sur une quelconque procédure a engager pour corriger cette notation qui a eu pour effet d’ajourner la quasi totalité des étudiants ayant opté pour la PAC. Je trouve que l’on se situe clairement sur le terrain de la rupture d’égalité des chances entre les étudiants! Comme d’habitude ce sont les publicistes qui sont visés! Bravo l’IEJ de Paris 1, belle mentalité!

PO Caille dit :

@ PACiste :

je ne sais pas qui vous êtes et je vous conseille d’aller consulter votre copie avant de crier au scandale. Mais dire qu’il n’y a qu’une seule copie sur 88 qui ait obtenu plus que la moyenne, c’est une pure affabulation.

JPhD dit :

@ PACiste (pour compléter les propos de POC) :

Monsieur,

Vous qui préparez le CRFPA, prenez garde à énoncer "publiquement" des propos qui ne seraient pas fondés. En droit pénal, cela s’appelle de la diffamation, passible de poursuites.

Par ailleurs, il n’existe pas de standard de notation en fonction du nombre de pages, de mots, ou de parties traitées par le candidat : ce n’est pas parce que vous aurez fait plus qu’une "simple introduction", que vous pourrez espérez avoir au moins 3 ou 4/20. La note reflète l’appréciation générale que porte l’examinateur sur le devoir. S’il juge, malgré de longues tergiversations du candidat, que le sujet n’est que marginalement, voire nullement traité, il peut valoriser la copie d’un 1/20, 1,5/20 ou même d’un 0,5/20, voire d’un 0/20 (encore que cette note soit parfois réglementée) – alors même que le candidat aurait composé une Introduction et un plan en deux parties, deux sous-parties.

Enfin, puisque vous semblez être un fin connaisseur du contentieux administratif, vous savez sans doute que des voies de recours sont ouvertes contre les décisions des jurys d’examen. Mais il faudra faire preuve d’une argumentation solide, le contrôle en ce domaine étant qualifié "d’infra-minimal".

Bon courage.

Paciste dit :

Ce n’est pas de la diffamation mais un simple constat que chacun pourra vérifier en consultant le tableau des résultats de Paris 1 disponible dans l’aile soufflot.

En outre, je constate simplement une différence de notation entre la PAC et les autres procédures.

Je mets à votre disposition ici même des faits et en aucun cas je ne remets en cause la qualité de la correction. Toutefois au vu des notes accordées aux étudiants dans cette matière il est possible d’y déceler une volonté d’une notation sévère.

Sachez que je me suis déjà renseigné concernant les voies de recours et il ne fait aucun doute qu’un recours dans le délai classique de 2 mois à partir de la notification des résultats est possible. Recours gracieux devant le président de l’IEJ et le cas échéant un recours contentieux devant le T.A de Paris.
Evidemment en fin expert de la procédure que je suis comme la ironiquement souligné JPHD j’ai pu relever que seule l’EMA sera sanctionnée par le juge.

Je ne compte pas perdre mon temps dans ces procédures qui ne mèneront à rien, en atteste la jurisprudence à cet égard.
Je viens de débuter une thèse et je n’avais passé ce concours que par sécurité.
Dorénavant, j’utiliserai de fait la voie ouverte aux docteurs en droit pour accéder à l’EFB.

Merci à tous pour vos précieuses remarques.

Cordialement

Superlala dit :

Bonjour à tous,
Je me pose deux questions, peut être que l’un de vous pourra me répondre…
J’ai entendu dire qu’il était possible de décaler la date d’entrée à l’école de formation une fois l’examen réussi…Mais pour combien temps ?
La formation à l’école est-elle prenante ?

Je vous remercie par avance
Cordialement.

publiciste dit :

TU peux décaler l’entrée pour 99 ans lol
Autrement dit pour la durée de ton choix.
Tu peux suivre la formation de l’EFB en alternance (avec un stage en cabinet) ou à plein temps!!!

Gaston Duguit dit :

"Le contentieux administratif (coefficient 1) : Comme l’épreuve de droit des obligations, elle peut prendre la forme d’un commentaire d’arrêt, d’un cas pratique ou d’une dissertation."

Précision à propos de l’épreuve de procédure : j’ai cru comprendre que cette épreuve était "pratique", c’est-à-dire qu’à la différence de l’épreuve de droit des obligations, il ne pourrait pas y avoir une dissertation. Du moins est-ce ce que j’ai retenu lors de la présentation à l’IEJ de Paris II. Au reste, je ne sais pas si c’est valable pour tous les IEJ…

Riton dit :

Bonjour,

Au vu des remarques et commentaires des internautes il semblerait que le droit public offre de nombreux débouchés. J’ en suis surpris car je n’ imaginais pas ces possibilités de carrières.

Hélas je porte peu d’ intérêt pour la matière publique. En atteste mes notes assez catastrophiques en ce domaine.

Les cours en master sont ils plus intéressants qu’ en licence?
A lyon quelle faculté dois je choisir pour me former?
Et quel est le cursus "de rêve" qu’ un recruteur attend d’ un candidat?

iej d'aix dit :

pouvez vous me donner quelques infos sur l’épreuve de langue? qu’est ce qu’on doit revoir? personnellement j’ai pris allemand.
pour la note de synthese, comment passer moins de temps à lire les documents, sans rater d’information importante. je suis un peu longue, ce qui fait que le grand B du II est souvent baclé.
Merci!

A l'autre bout du monde dit :

Salut tout le monde,

je me demandais si quelqu’un avait des info sur la nouvelle prépa Dalloz. Je suis étudiant à Paris et j’ai bien envie de la tenter.
Je me suis inscrit sur une liste ( listeprepadalloz2009@gmail.com) mais j’attends des avis pour réellement prendre une décision ….

Merci

Ici et là dit :

la prépa Bibliothèque Rose est mieux, c’est oui-oui l’intervenant.

......... dit :

personne ne répond aux questions sur ce blog? a part pour dire n’importe quoi….

lea dit :

Pour exercer comme avocat publiciste, vaut-il mieux faire le Master 2 contentieux public ou le Master 2 contrats et marchés publics ?
Merci d’avance pour vos réponses

Isabeau dit :

Comment font les stagiaires des écoles d’avocats pour vivre, étant donné qu’ils ne sont pas ou quasiment pas payés ?

nina dit :

les litiges relatifs aux contrats et marchés publics sont une partie importante du type d’affaire que tu auras a traiter quand tu seras avocate. Le master contentieux public est plus général. Il comprend souvent des cours de contentieux fiscal, communautaire, administratif, urba, contentieux des marchés etc. Il balaye tous les grands domaines du droit public, alors que plus tard tu seras si tu le souhaite amenée à te spécialiser. En outre pour l’examen d’entrée au CRFPA tu peux choisir de passer la matière contentieux administratif, tu auras donc des cours dans cette matière avec l’IEJ. Concernant les Master 2, certains professeurs considèrent que ce n’est pas nécessaire pour être avocat, même si bien sur les connaissances acquises cette année là et le stage de fin d’annee ne sont pas négligeables. Concernant ton choix, tout dépend: si tu veux te spécialiser des maintenant: c’est le master contrats et marchés publics qu’il te faut; inversement si tu prefères acquérir des connaissances générales: contentieux public

lea dit :

Merci à Nina pour les précieux conseils.

candidate au CRFPA dit :

Est ce que quelqu’un sait comment se déroule l’épreuve de langue? On doit être au point sur le vocabulaire juridique?

affabulation ou vérité dit :

Certains avocats prétendent gagner 20 000 euros par mois…

Plus sérieusement, est-il possible de percevoir une rémunération qui permette de subvenir à ses besoins durant les périodes de stages imposées par l’école des avocats ?

NOUVEAU dit :

A Pacifiste ( avec un peu de retard…)

Le contrôle exercé par le juge administratif en matière de notation portée par un jury d’examen ou de concours est limité à ce qu’on appelle l’infra-minimum c’est-à-dire que le juge ne contrôle même pas l’erreur manifeste d’appréciation. Autant dire qu’un recours contre une note que l’on trouve scandaleuse n’a aucune chance de prospérer…

D’ailleurs, comment un juge pourrait-il confirmer ou infirmer une telle note vu qu’il n’était pas présent à l’épreuve…?

LEA dit :

J’ai entendu dire que la période de stage pourrait être réduite à un an.

Que faut-il penser de cette info ?

nina dit :

quelqu’un peut il me repondre pour l’oral de langue, sur quoi est ce que ça porte et quel genre de vocabulaire faut il connaitre? merci

debo dit :

je ne sais pas trop où poser ma question mais je suis en plein pour le choix de mon M1 le droit public m’attire beaucoup et si je le choisis c’est plutôt pour après me spécialiser en DPE
Le seul Hic:j’ai peur de ne pas pouvoir m’expatrier j’ai déjà fais un an de droit anglais et j’aimerai beaucoup faire un LLM aussi
mais peut pensez vous que je puisse concilier le droit public avec le common law? et si je ne parviens pas à faire un LLM(frais d’inscription trop élévé) y a t il malgré tout des possibilité d’expatriation notamment au sein de l’EU? ou le droit public est il uniquement franco français?
merci d’avance

FRANCK dit :

Bonjourà tous,
j’ai lu attentivement tousvos commentaires et ils étaient pertinents.
je suis privatiste et j’ai toujours adoé ledroit administratif et en particulier celui desactivités économiques.Avez-vousun ouvrage à conseiller en DPAC?
merci d’avance

libraire dit :

le droit public des affaires de Nicinsky chez montchrestien
et le droit public éco du Pr Cherot

Pamela05 dit :

Bonjour à tous

Je me permets de poster un message ici car j’aurais besoin de renseignements que j’ai beaucoup de mal à trouver.

Je suis actuellement en L2 de Droit et souhaite m’orienter vers un parcours public. Une L3 parcours public puis ensuite un master.
J’aimerais devenir avocat en droit public.

J’ai alors plusieurs questions:
– Quel master correspond le mieux?
– Quel est le cursus à suivre? (formation, concours…)

Merci d’avance,

Bonne journée.

Aplili dit :

Bonjour,
J’effectue mon M1 cette année, et je passe également le CRFPA, je voulais savoir s’il était préférable de passer son M2 avant, ou après l’école d’avocat? (mon master 2 étant incompatible avec un PPI). Et quel est le meilleur master à suivre pour travailler en droit des étrangers?
Je vous remercie
Bonne journée

Elève-avocat 2012 dit :

Aplili,

Selon moi, il est préférable de suivre son master 2 avant de passer l’examen d’entrée au CRFPA car tous les M2 ne sont pas compatibles avec un PPI. Ceci te permettrait d’ailleurs, en tant que publiciste, de faire ledit PPI dans la juridiction administrative et de te confronter au droit des étrangers à ce moment-là (et par la suite également en cabinet d’avocat si tu le souhaites, d’autant que c’est un contentieux dit "de masse" devant le JA). Je ne connais pas de Master 2 qui y soit spécifiquement dédié mais c’est, à mon sens, un contentieux qui peut s’apprendre sur le tas.

Samia dit :

Bonjour,
Au risque de passer pour une illuminée… Je suis pharmacien dans l’industrie pharmaceutique et suis actuellement un master 2 en droit de la santé. Je souhaite devenir avocate specialiste du droit de la santé et pour celà passer le crfpa en septembre 2018. Sachant que je n’ai jamais fait de droit. J’ai une immense capacite de travail et une tres forte motivation donc je suis determinée à poursuivre cet objectif qui peut paraître insensé.
Ma seule question : quelle spécialité choisir pour l’examen pour avoir le plus de chances? Droit administratif ?
Merci

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